23 juillet 2007

Seborga et la Ligue environnementale « Legambiente » pour la récupération des anciens sentiers paysagés

De la Corée du Sud à la Russie et de l’Angleterre à la Serbie. Ces deux prochaines semaines la Commune de Seborga accueille un camp international de Legambiente Liguria [la Ligue environnementale italienne, section Ligurie] dans lequel des jeunes venant de plusieurs pays (Russie, Biélorussie, Serbie, Belgique, Angleterre et Corée du Sud), sous la conduite de leur responsable Michel, s’organisent pour remettre en état les sentiers du Montenero [le Mont Noir, à l’est de Seborga, sur la frontière orientale de la Principauté depuis l’An 954], en les transformant en itinéraires paysagés à l’intention des passionnés de montagne et en vue de promenades dans nos bois.

M. Flavio Gorni, délégué de la Commune pour l’Environnement et la Protection Civile, déclare qu’"il s’agit d’un groupe qui, outre à promouvoir des initiatives environnementales via Lagambiente, offre un échange interculturel; des jeunes de pays distants entre eux réussissent non seulement à réaliser un projet important, mais ils créent une véritable amitié entre les peuples, ce qui résulte difficile à obtenir chez les adultes et les politiciens [lui excepté, donc].

Les jeunes de Legambiente retrouveront les anciens sentiers de Seborga sur le Montenero, et ces parcours deviendront dans les prochaines semaines un point de référence important pour le tourisme environnemental : la redécouverte des ruines d’anciennes églises (l’église de Sainte Pétronille [à l’origine Sanctuaire de Saint Bernard l’Ancien construit en 1117 et rebaptisé Sainte Pétronille en 1390] etc), les bois de châtaigniers ainsi que l’étrange et curieuse Grotte de la Rose.

Deux itinéraires - faciles à parcourir par des familles avec des enfants petits et grands - feront l’objet d’une signalisation sur toute leur longueur pour illustrer notre flore et notre faune. Le maire Franco Fogliarini déclare que "certains de ces sentiers étaient jadis parcourus par les cultivateurs qui, depuis les cimes de nos collines, descendaient avec les fleurs récoltées dans des paniers portés sur l’épaule ou sur la tête. Un souvenir qui marque un itinéraire de changement [pour la région] mais aussi le respect pour ce que l’histoire et la culture de notre arrière-pays représentent.